Biographie | Couailhac, Jean Joseph Louis (Lille, 16 novembre 1810 - Paris, 12 décembre 1885). Après des études à Henri IV, occupa une chaire de grammaire à Lyon, où il publia un recueil de nouvelles: Les Sept contes en l’air (1832); puis il vint à Paris pour tenter de se faire un nom en littérature. Il donna plus de soixante pièces (Brutus, 1843; Le Roi des goguettes, 1844; La Cuisinière mariée, 1845); de nombreux romans (Avant l’orgie, 1836; Pitié pour elle! Une fleur au soleil, 1838; Les Mères d’actrices, 1843; Le Comte de Mauléon, etc...), des physiologies (L’Homme marié, Le Jour de l’an); il collabora aussi à des ouvrages collectifs (Les Français peints par eux-mêmes, Les Étrangers à Paris, Le Jardin des Plantes). Mais il fut surtout un infatigable pourvoyeur des journaux, fournissant faits-divers, articles de circonstance, comptes rendus, tribunes politiques dans des journaux de l’opposition, (Le Temps, Le Messager, Le Courrier français, Le Corsaire, Le Charivari, Le Droit), entre 1843 et 1848, suivant la ligne politique de La Patrie où il était entré en 1837. Après le coup d’État, il fut chargé de la rédaction de La Normandie à Rouen et du Nord à Lille, fondés pour soutenir le gouvernement. Revenant ensuite au théâtre de vaudeville, il signa dans La Presse, jusqu’en 1856, une correspondance sur les affaires d’Espagne, dont les matériaux lui étaient envoyés par son frère Victor. De 1855 à 1861, il fut correspondant de L’Indépendance belge et de L’Écho du Pacifique, avant de devenir secrétaire rédacteur au Sénat. |