Biographie | Moreau, Eugène Louis, comédien au Théâtre Comte, au Gymnase enfantin, en province, au théâtre du Panthéon, où il créa Paul Jones d’A. Dumas, à Moscou (1848-1849), puis secrétaire à la Porte-Saint-Martin, aux Variétés, directeur une année du théâtre de Brest et de nouveau secrétaire aux Variétés. Il fit représenter des pièces au Théâtre Comte (La Peau de singe, drame en 2 actes, mêlé de chants et de danse, avec William Addison, Jeunes élèves de M. Comte, 18 septembre 1833), au théâtre du Panthéon (Louise de Rouvray, ou les Raffinés, drame en quatre actes, 29 juin 1839), à la Renaissance (Deux couronnes, comédie en un acte, 4 janvier 1840), au théâtre de la Montansier (Les Deux sans culottes, pochade non politique en un acte, avec Siraudin et Delacour, 30 octobre 1849; Roméo et Marielle, vaudeville en un acte, 24 juin 1850), à la Gaîté (Le Courrier de Lyon, drame en 5 actes et 8 tableaux, avec Siraudin et Delacour, 16 mars 1850), aux Variétés (Trois amours de pompiers, vaudeville en un acte, avec Siraudin et Delacour, 25 janvier 1852), ainsi que sur des scènes de provinces (Madame Bocquet et le chevalier d'industrie, épisode de l'histoire cambrésienne, vaudeville en 1 acte, Cambrai, 16 août 1837; Un laurier sur une tombe, scènes épisodiques à l’honneur du maréchal Drouet, Cte d'Erlon, théâtre de Reims, 24 mars 1844; Passé, présent et avenir, scènes épisodiques, pour l'inauguration du chemin de fer de Paris à Troyes, théâtre de Troyes, 11 juillet 1844); d’autres pièces dont le lieu et/ou la date de représentation sont inconnus (Mam' Benoît à la représentation de Sujet et Duchesse, 1836; Un drôle de monde, vaudeville, avec Clairville).
Sa bibliographie comprend également, outre sa traduction de Les Âmes mortes, par Nicolas Gogol (Traduction du russe, par Eugène Moreau, 1858), une série de monographies pour Les Théâtres de Paris, Martinon, 1855 (Deshayes. Geoffroy. La Porte-Saint-Martin. Les Folies-Nouvelles, avec Eugène Woestyn. Mlle George. Mme Roger-Solié. Vannoy. Félix), Origine du théâtre russe, 1857 et Les Comédiens devant la Légion d’honneur, 1863.
Membre de la Société des artistes, il en fut nommé secrétaire-rédacteur (1867-1876). Foudroyé par une maladie terrible (E. Goujet, Rapport).
Son portrait par Lhéritier. |